Hassan a demandé à son frère de préparer le cheval

Il y avait sur la table, sous l’ombre des arbres immenses, toutes les couleurs du monde.
La carafe se prenait pour un serpent, ou peut-être était-ce une baleine au ventre orange.
Les oeufs de caille se paraient d’un mince manteau d’or vibrant comme du katsuobushi sur leur peau lisse et blanche.
Hassan, lunettes-masque sur le nez, sourir au lèvres, héla son frère.
Poisson frit.
Encore un plat.
Toujours encore plus de couleurs.
Et le cheval entra dans l’arrène du jardin à la terre nue.

Majestée.
Qui oserait le monter ?